Une incision de cynorhodon

martes, 7 de diciembre de 2010 12:00-14:00, Hôtel du Mont-Blanc
Orador(es): Christophe Gallaz
George Caille présente le conférencier du jour, Christophe Gallaz.

Ce dernier est né en Suisse en 1948. Il poursuit des activités de chroniqueur, au fil des des années, auprès de différents journaux : Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération, Le Monde. Auteur d’ouvrages littéraires (nouvelles, essais), de pièces de théâtre, de textes accompagnant des oeuvres de peinture et de photographie et de livres pour enfants traduits en plusieurs langues. Si on voulait résumer le style et la conception que Christophe Gallaz exprime par son écriture en une seule phrase, cette dernière serait : un regard décalé sur le spectacle de chaque jour. Autrement dit, penser autrement ou, comme disait le professeur dans le film Le Cercle des Poètes Disparus : voir les choses sous un autre angle.

Christophe Gallaz cite Poget de 24 Heures : un regard qui cadre autrement, dévoilant des perspectives inédites et le détail révélateur.
Afin d’illustrer sa conception de l’écriture, le conférencier site trois anecdotes qui ont un rapport avec la mort et la vie :
- La mort d’une poule dont le gésier contient un escargot vivant
- Une mésange tombée du nid, sauvée, guérie, relâchée et mangée par un chat immédiatement après
- Le décès d’un frère dans un accident de voiture.
On ne peut pas rester cloué par la mort, ajoute M. Gallaz ; je veux montrer le double statut des choses. Mes articles veulent visiter autre chose que ce que la presse produit habituellement, se distinguer de la surenchère médiatique. Ch. Gallaz pousse la métaphore encore plus loin en citant le violon : ce dernier donne des sons pour autant qu’il y ait une âme à l’intérieur de sa caisse de résonance. Cette âme rayonne dans le vide : sans vide, pas de son de violon.