"En toute liberté"

mardi 15 mai 2012 12:00-14:00, Hôtel du Mont-Blanc
Conférencier(s): Pecub
Notre conférencier de ce jour, candidat N°43 pour le Champignac avec cette citation :
« Je sais qu'elle adore recevoir des roses rouges avec une préférence pour les coquelicots», nous fait part durant quelques instants de sa lecture de la carte du monde humain.

Voici deux exemples de la pensée de notre intervenant du jour :

La plomberie

Les flux d’informations qui rentrent dans le cerveau, par les yeux ou les oreilles, vont dès lors circuler sans discontinuer dans la plomberie mentale. Ceci tout au long de la vie. Cette circulation se fait à sens unique à l’intérieur des tuyaux cérébraux, et donc, les accidents de génie sont rares dans la plomberie.
Une idée, une pensée, une invention, sont la rencontre accidentelle de deux ou plusieurs flux d’informations. L’accident de génie provoque l’apparition spontanée de quantité de visions nouvelles, impossibles avant c’est dans le chaos d’imagination que l’on trouve la matière première de la créativité. Le génie est de repérer cette matière mentale, de la rendre visible, concrète et de la transférer. Il faut apprendre à dessiner ses pensées.
Plus les tuyaux cérébraux sont mal ajustés, plus les flux d’informations ont de chances de quitter les circuits construits, pour devenir courants vagabonds et aller se perdre dans la matière interstitielle. C’est dans cette matière grise que se passent à chaque instant des milliards d’accidents. Le génie est d’aller sur les lieux des accidents de génie pour faire investigations, constats, analyses et d’en ramener les EURÊKA qui vont transformer et changer la pensée, celui qui privilégie les certitudes s’abandonnera quant à lui au confort des impasses.
Remplir la plomberie de savoirs essentiels, pertinents et stimulants, provoquer avec métier des accidents de génie, et savoir les exploiter avec talents. »

La pensée gluante

Les flux d’informations qui rentrent dans la plomberie mentale sont principalement choisis par le cerveau EGOLAZT. Celui-ci va faire la part belle aux divertissements, aux solutions toutes faites, aux directives du système de l’argent qui savent comment neutraliser toute tentative de jugement, aux messages flatteurs et aux plaisirs de l’esprit simples et immédiats.
Dans cette dérive vers la banalité totale, l’imagination, la , créativité, l’audace d’une pensée nouvelle n’ont plus de raison d’être, le cerveau zéro devient la norme, la seule référence. Le cerveau d’un simple péquin se comparera sans modestie à celui d’un Einstein, d’un Archimède, d’un Platon, d’un Machiavel ou d’un Léonard de Vinci. Quelle différence entre son art et celui d’un Mozart ? Quelle différence entre sa science et celle d’un Edison ? Le cerveau zéro se croit le cerveau parfait, le questionnement, le doute sont démarches inconnues.
Ce processus est-il inéluctable ?
Le cerveau englué peut-il retrouvé une liberté de penser ? D’imaginer ? D’inventer ? Oui, à la condition de lui apprendre à fonctionner en appliquant les quatre principes de Léonard de Vinci. Prendre un risque, découvrir, comparer et transformer. Suis-je un créateur ? Ou bien, suis-je un consommateur ? Quelle est ma motivation ? »
Les membres présents ce jour-là furent des auditeurs attentifs et amusés et notre président remercia le conférencier très chaleureusement pour son apport de connaissances de nos membres.