Accueil du RC Echallens

mardi 25 février 2014 12:00-13:30, Hôtel du Mont-Blanc
Conférencier(s): Yves-Etienne Kahn

Pas d’anniversaire à fêter ce jour. Alors notre président, veillant sur notre bien-être, nous offre l’apéritif. Comme il ne pouvait se remercier, qu’il le soit ici par le biais de ces lignes
On pouvait craindre que nous fussions peu nombreux, vu les relâches. Mais la venue de neuf membres du RC Echallens et de notre conférencier, membre du RC Lausanne, a permis aux tables d’être bien pleines.
Après avoir souhaité la bienvenue à chacun, notre président donne la parole à son alter ego d’Echallens. Celui-ci nous communique diverses informations concernant son club, et notamment que : il est un club mixte, comptant 47 membres, dont une femme ; il a bon espoir de voir ce nombre doubler tout prochainement ; il a été créé en 1982 ; une de ses actions consiste en le financement d’un bus destiné à la région d’Echallens, les chauffeurs étant des bénévoles.

~Puis Yves-Etienne reprend la parole pour nous apprendre que 41 d’entre nous étaient présents au lunch du 18 au tennis et 16 le jeudi 20 février à l’occasion de la visite au RC Aubonne. Il nous signale également la soirée du RC Beaune, du 31mai, et les 60 ans du RC Martigny, le 05 avril.
Après le repas, il donne la parole à Pierre-Michel Genton, dont le titre de la conférence est « litige dans le contrat international ».
Notre orateur, rotarien, se définit comme un ingénieur qui mal tourné. En effet, il intervient comme arbitre, activité réservée aux hommes de loi, dans le cadre des conflits en relation avec le canal de Panama.
Les premiers travaux de celui-ci ont débuté en 1880. Ils ont été arrêtés en 1889 suite à une faillite, pour être repris en 1903. L’ouverture a eu lieu en 1914, par les USA. En 1999, ceux-ci ont remis le canal à Panama, démarche réalisée par le président Carter.
Actuellement, de grands travaux ont lieu (ainsi, à titre d’exemple, certaines écluses seront longues de 427 mètres et larges de 55 mètres). Ils devraient prendre fin en 2015. Il y a cependant neuf mois de retard.
L’orateur intervient, au sein d’une commission de trois personnes, pour trancher les problèmes financiers (responsabilité, respect des délais,…). Les décisions de la commission sont immédiatement exécutables, quand bien même la partie mécontente d’une décision peut saisir un tribunal arbitral, sis à Miami, qui applique le droit panaméen.