Michel remercie in abstentia Blaise qui nous a offert l’apéritif.
L’orateur du jour : le président élu. Il nous présente L’Espérance, qu’il dirige depuis peu.
Cette institution a été créée en 1872 par Auguste Buchet, résident d’Etoy. C’est une des plus vieilles et aussi une des plus grandes de Romandie.
Elle accueille des enfants et des adultes en situation de handicap mental et de déficience intellectuelle de moyen à sévère. Schématiquement, elle décline sa mission auprès d’enfants de 4 à 18 ans et d’adultes de 18 ans à l’âge du décès.
En chiffre, ceci représente 60 élèves, un internat scolaire de 12 places et une UAT qui accueille une centaine d’enfants sur l’année, pour une durée de un à cinq jours par moi. Pour les adultes, ce sont 150 qui sont reçu sur le site et 10 à l’extérieur, à Nyon. Des appartements sont également mis à disposition pour les adultes disposant d’une autonomie suffisante (environ 40 places).
L’Espérance compte environ 600 collaborateurs.
Son budget annuel est de l’ordre de 40 millions. Les deux tiers sont assumés par l’Etat (le canton) et solde par les rentes des bénéficiaires.
L’institution est confrontée à des défis importants.
Tout d’abord le vieillissement des résidents, avec une augmentation des personnes atteintes de trouble autistiques.
Il y a ensuite les infrastructures. Les installations actuelles sont en partie vétustes et pas adaptées à la prise en charge des personnes en situation de vieillissement.
Il y a également un problème de financement.
En outre, l’Espérance connaît un turn-over important, de l’ordre de 17% en 2016. De plus, un nombre important de collaborateurs travaillent dans l’institution depuis deux ou trois décennies et ont de la peine à assimiler les changements en cours.