A l’instar des grands conférenciers, Yves annonce son propos en trois étapes : lui, sa boîte et les enjeux du futur.
Parlant de sa tribu, il présente fièrement sa femme Nathalie et ses jumeaux Léa et David. De son cursus, nous retiendrons que d’un CFC de mécanicien en machines il a su tirer parti de la formation continue pour décrocher nombre de brevets et diplômes fédéraux dans la vente et le marketing. Le voilà Head of Global Account pour la Suisse Romande (ça ne se traduit pas en Suisse-allemand) chez le plus gros opérateur suisse à capitaux fédéraux et chargé de cours de marché au CEFCO, école de management issu de Lemania.
A propos de Swisscom, employeur de 19'500 collaborateurs au CA de CHF 12 Mia, Yves explique que les conditions extrême-ment volatiles (baisse des prix, demande constante d’augmenter la largeur des bandes passantes, fusion des types de réseaux, concurrence sur le dernier kilo-mètre) ainsi que la faiblesse des concurrents donnent à Swisscom une position de leader à la limite du monopole, ce qu’il regrette. Il souligne les engagements de l’opérateur qui sont le raccordement à au moins un système de communication de toute habitation du pays, le contrôle de l’énergie et la protection de l’environnement, la qualité de la formation professionnelle et son soutien de sponsor (social, sport et grands projets).
Bien que nous entendions depuis des décennies que «l’environnement a changé» force est de constater que l’évolution des technologies fait de notre génération une génération d’immigrés numériques, alors que nos enfants et petits-enfants passent pour des natifs, nés dans le réseau. La ca-pacité de pénétration des réseaux sociaux et professionnels en font des outils incontournables et, le local devenant global, il convient d’être attentif à la communication, à la collaboration, à la gestion de l’information et à sa sécurisation.
