Et c’est au son du cor, qu’un soir à la Mottaz
Charles-Henri nous reçut pour son apothéose.
Sous les grandes futaies la fête fut si grandiose
Que tous les rotariens en sont restés baba…
Ces quelques vers de mirliton ne sauraient être à la hauteur de cette excellente soirée dont le cadre, la convivialité et la qualité des commensaux restera dans les mémoires. Avec la complicité de sa sœur Diane, de Franz-H. Gilléron et de Joseph Gelsomino, Charles-Henri a reçu le club dans ses terres en grand seigneur, ce qui augure bien de la majesté du mandat à venir.
Après un apéro maison et au son des cors de chasse des Trompes d’Hauterive, ce fut pour Joseph l’heure de reposer le pied avec le bilan de son année : générosité, convivialité et compréhension ont été les moteurs de son action. Soutien à des œuvres locales et africaines (Sandiara, Bénin et Ogaro), accueil de nouveaux membres (nous sommes désormais 79) ce qui lui permet de fleurir les épouses de nos nouveaux membres, Martine et Véronique. Joseph dit le plaisir qu’il a eu à cette année de présidence et remercie chacun pour l’amitié et l’engagement prodigués.
Instant solennel au son des trompes : le sautoir passe au cou de Charles-Henri.
Le nouveau président s’attaque à l’éloge de son prédécesseur, rappelant sa disponibilité lors de la reprise « au pied levé » d’une présidence vacante, les liens qu’il a su renouer avec le RC La Sarraz, notamment, pour mener sous sa présidence une magnifique année.
Puis il annonce les points forts du programme de son ère : le cinquantième anniversaire du club, la création d’un livre d’or, la reprise des contacts avec nos clubs parrains comme neveux et le renforcement des liens internes par l’organisation d’un week-end familial.
Puis, avide de bises présidentielles, Charles-Henri commence par fleurir Alexandra, la généreuse épouse de Joseph, qui sut le partager avec le club, avant de saluer les dames proches de son cœur.
C’est alors que, frais débarqué de la Convention de Los Angeles, Charles Zaugg, futur gouverneur vient apporter les offrandes qu’il a collectées pour le nouveau président au marché rotarien. Qu’on en juge : deux somptueux pins lumineux et rotatifs qui ont permis de le repérer toute la soirée, un chapeau de brousse aux armes du Rotary, une rutilante chemise hawaïenne ou hollywoodienne (également ornée des signes du Rotary qui bien que XXXXL est certainement trop étroite), le fanion de la convention et une œuvre littéraire de Paul Harris.
Un magnifique buffet froid ouvrit les feux gastronomiques qui se prolongèrent par la dégustation d’un sanglier entier rôti sous le grand cèdre (comme dans Astérix).
Seule l’heure tardive a chassé les commensaux qui ne rêvaient que de prolonger ces instants de bonheur, Merci Charles-Henri, et bonne année rotarienne !