Visite de Madame Jacqueline de Quatro, conseillère d'Etat

mardi 3 juin 2008 12:15-14:15, -
Conférencier(s): Jacqueline de Quatro
« La politique de sécurité dans le cadre de l’Eurofoot ».

Notre invitée du jour a dressé un tableau général de la sécurité prévue à quelques jours de l’événement.
Comme l’objectif est que l’événement soit une fête, il y a lieu de prendre un certain nombre de mesures. Notre conférencière précise que tout est prêt.
La Police cantonale est déjà fortement sollicitée en juin et le défi consiste à assurer les standards de sécurité et d’absorber les tâches supplémentaires inhérentes à l’événement.
La spécificité d’un tel événement est sa durée (trois semaines) et la multiplicité des sites. C’est une première dans notre canton. Par comparaison, le G8 a duré trois jours.
Si la presse a été discrète en Allemagne pour le mondial et a souligné que tout s’est bien passé, il faut tout de même tenir compte qu’il y a eu 9'000 interpellations en marge de l’événement.
Pour obtenir un concept global un concordat romand, une coordination suisse et la planification de renforts provenant de l’étranger en cas de crise, ont été rendus nécessaires.
Notre canton accueille trois équipes sur son territoire : les Pays-Bas à Lausanne, la France au Mont-Pèlerin et la Turquie à Nyon. Par contre, il n’accueille aucun match.
Les espaces publics sur grand écran sont situés dans les villes suivantes et ou attend le nombre suivant de spectateurs lors de chaque match :
Lausanne : 20'000 personnes
Nyon : 7'000 personnes
Vevey : 5'000 personnes
Yverdon : 1'500 personnes

Le concept mis en place est le suivant en terme d’escalation :
Dialoguer : Soit une approche aimable de la police.
Désamorcer : La police tient des propos et a des gestes permettant de réduire les troubles et interpelle les meneurs.
Défendre : En cas d’échauffourées, interventions systématiques et ciblées en ciblant les personnes violentes. Le but est de briser les mouvements de violence.
Comme les hooligans sont répertoriés, ils sont systématiquement interdits d’entrée dans le pays. L’échange d’informations entre les pays représente donc un premier filtre.
En Suisse, la loi fédérale instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure (LMSI) permet notamment :
• L’identification des hooligans
• L’interdiction aux hooligans d’un périmètre
• L’obligation pour eux de se présenter à la police